vendredi 4 décembre 2009

Une meilleure solution à long terme

À toutes les lectrices (ou lecteurs) de ce blogue,

J'aimerais vous parler de l’impact de l’acceptation et de l’estime de soi. Ce sont deux concepts ayant une importance extrême lorsqu’il y a présence de complexes.

Que vous ayez une petite poitrine ou une énorme, que vous ayez des kilos en trop, des varices, des vergetures, un nez que vous détestez ou des lèvres trop minces, le travail pour une acceptation est ardu mais d’une réelle importance.

S’aimer est difficile, principalement dans la société dans laquelle nous vivons. Si nous savons que les revues ne représentent pas la réalité, nous avons tout de même tendance à rechercher ces idéaux, soit pour plaire à nos conjoints ou dans l'espoir d'en avoir un. Parfois, cette quête nous affecte tellement que nous refusons de nous montrer et les complexes deviennent handicapants. 

Et même lorsque notre fameux conjoint nous aime telle que nous sommes, nous restons complexées. Mais pourquoi? Que veut-on? Les corps parfaits sur les magasines sont souvent « photoshopés » ou les femmes qui les ont doivent souffrir des martyrs inimaginables (comme la chirurgie) pour garder leur fameuse silhouettes. Veut-on cela? Si oui, au profit de qui? Est-ce que cela vaut la peine? 

Lorsque surgissent les publicités de chirurgiens plastiques, elles deviennent une tentation pour se faire augmenter les seins, mais de mettre ses énergies et son argent dans un processus d’augmentation mammaire, c’est un moyen trop facile et qui n‘en vaut pas la peine. Simple et rapide pour avoir une poitrine, mais cela équivaut à des douleurs et des risques. 

À la place, il serait préférable de chercher l’acceptation de soi, se rapprocher de gens n’ayant pas les préjugés habituels, un copain qui vous aimera telle que vous êtes. Il y a tant de moyens d’être belle, d’utiliser ses autres attributs. Les petits seins peuvent être plus beaux que les gros. Il y a beaucoup d’hommes qui préfèrent les petites poitrines, ou encore des hommes qui sont répugnés par l’artificialité des implants.

En bref, il mieux vaut travailler sur l’acceptation de son corps ainsi que sur son estime de soi plutôt que de passer sous le bistouri. Et financièrement, mieux vaut investir dans un bon cheminement psychologique auprès d’un thérapeute plutôt que de mettre le même montant dans une chirurgie qui ne vous rendra pas nécessairement plus heureuse.

Collaboration de:  Collaboratrice spéciale du département de psychologie de l’Université de Montréal

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